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19/07/2016
Numériser tous les herbiers de France, voici la mission que se sont lancés les partenaires du projet Recolnat. Ce projet scientifique lancé en 2013 par le ministère de la Recherche a pour objectif de créer une base de données et d'images sans équivalent dans le monde de la biodiversité, ouverte à tous. Depuis le 28 juin 2016, l'Université Blaise Pascal a été sélectionnée pour coordonner le projet dans le Nord de la France.
Cette nouvelle plate-forme numérique va réunir en un seul lieu toutes les données du territoire national, des millions de photographies et de connaissances en provenance de diverses collections scientifiques. Une vraie source de savoir mise à disposition de tous : scientifiques, chercheurs ou même citoyens intéressés. Chacun pourra y échanger, collaborer et stocker des images depuis son ordinateur.
Les objectifs de cette numérisation sont divers : grâce à ces herbiers numériques, ce sont près de 400 ans de notre civilisation qui seront centralisés ; on pourra observer l'évolution de la biodiversité mais également prédire l'avenir de cette dernière pour les années voire les siècles prochains.
Les herbiers sont une source historique sans limite puisque ce procédé permet de garder l'ADN des plantes intact. Selon les premières estimations, ce projet permettra de numériser en France de 1,5 à 2 millions de plantes d'ici à 2019, une véritable prouesse et richesse pour la biodiversité mondiale.
Le projet est coordonné par le Museum National d'Histoire Naturelle de Paris. Pour organiser et coordonner tous les acteurs nationaux, deux universités ont été sélectionnées : l'Université de Montpellier, qui gérera les actions dans le Sud du pays, et l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand pour la partie Nord. Leur mission sera d'animer les actions et d'assister les collaborateurs et prestataires dans leur démarche.
Ce patrimoine scientifique et historique mondial a donc de beaux jours devant lui et s'offre une seconde jeunesse avec la numérisation, une source de savoirs et de mystères que les générations futures pourront utiliser pour mieux comprendre le monde qui les entoure.
