En cette date on rappelle le référendum institutionnel fixé à suffrage universel le 2 et 3 juin 1946 avec lequel le peuple italien, après les cinq ans tragiques de la guerre et la conséquente chute du fascisme, était appelé à s’exprimer aux urnes sur quelle forme de gouvernement, parmi monarchie et république, donné à la nation.

Et l’histoire nous indique que, après 85 ans de royaume, avec 12 718 641 voix à faveur et 10 718 502 contraires, l’Italie devenait république et commençait l’immédiat exile pour les monarques de maison Savoie.

Créée comme fête nationale en 1948, elle était abrogée avec la loi 54 du 5 mars 1977, mais, après quelques dizaines d’années d’oubli, elle est rétablie dans toute sa signification en 2000 par le Président de la République Carlo Azeglio Ciampi.

Ce jour célèbre la naissance de la nation, semblable de toute façon, à ce que représente le 14 juillet français (date de la prise de la Bastille) et le 4 juillet des États-Unis (jour de la signature de la déclaration d’Independence).

Traditionnellement les manifestations qui se succèdent dans toute l’Italie, en particulier, dans la capitale en ce jour sont nombreuses. À Rome, centre des célébrations, on commence avec la déposition d’une couronne de laurier près de l’Autel de la Patrie et une parade militaire à la présence des plus hautes charges de l’Etat. Dans toutes les majeures villes italiennes, en fait, maires et présidents des organes institutionnels rendent hommage aux forces armées et aux lieux fondamentaux de la république.

Une fête pour la forme démocratique, pour les citoyens et surtout pour l’esprit patriotique et l’orgueil national.