Au-delà du seul champ de la musique occidentale de tradition écrite,

cette 26e édition entend proposer un panorama le plus large et le plus fluide possible des musiques de création, qu’elles soient écrites ou non, électroacoustiques, électroniques, improvisées… Et un éventail de formes, d’esthétiques et de personnalités artistiques en prise directe avec la vie, avec la ville, qui rayonne sur tout le Département du Puy-de-Dôme et au-delà.

Proposer un festival de « musiques d’aujourd’hui » en 2025, c’est donner

à entendre des « classiques » des 20e et 21e siècles et des créations mondiales. Mais c’est aussi inviter à explorer les liens entre les musiques de tradition orale et cette musique que l’on dit « savante ». À travers par exemple le prisme de l’accordéon, l’instrument de Mikel Urquiza, compositeur associé de Musiques Démesurées pour 2025 et 2026, qui symbolise à merveille cette porosité. Ou encore via l’invitation au collectif auvergnat La Nòvia, la création d’une œuvre de Sylvaine Hélary, nouvelle directrice de l’Orchestre National de Jazz…

C’est expérimenter, aussi, une multiplicité de formats : deux ensembles (C Barré, Lovemusic) et de nombreux solistes, un spectacle en espace public (Vitrine) et d’authentiques poètes sonores (Luc Ferrari, Erell Latimier), des images animées (Deep Listening, La Trêve) et une exposition de voix fantômes, un concert de synthétiseur modulaire (Thomas Ankersmit) et un autre de mélodies médiévales, un oratorio en ASMR et les massages électroacoustiques de Trami Nguyen, l’autre artiste associée du festival…

Partageuse, paritaire, partenariale, cette édition 2025 de Musiques Démesurées veut surtout faire entendre une musique bien vivante, qui nous parle du monde d’aujourd’hui. Et, parce qu’ils mettent au défi nos habitudes d’écoute et stimulent notre capacité à l’étonnement, donner à vivre des moments mémorables comme autant d’antidotes à l’uniformisation.