Actualités et agendas
25/10/2021 Se déplacer, habiter...
Encourager les automobilistes à poser leur voiture, mais pas que ! La mise en place de la gratuité dans les transports en commun les week-ends devrait permettre d'améliorer la qualité de l'air, de soutenir l'activité économique des commerçants en centre-ville et d'apaiser le quotidien des foyers modestes qui n'auront plus à se soucier du coût des transports deux jours dans la semaine.
À partir du 4 décembre, et ce pendant deux ans, il ne sera plus obligatoire d’acheter un ticket les week-ends pour voyager en transport en commun dans les 21 communes de la métropole, ainsi qu’à Pérignat-sur-Allier et Mur-sur-Allier. Cette mesure expérimentale prendra effet dès le premier service du samedi matin vers 4h30, jusqu'au dernier du dimanche soir aux alentours d'1 heure.
Le bus, le tramway et le transport à la demande « deviendront la solution de mobilité la plus simple et la plus économique pour rejoindre les lieux de vie de la métropole », se félicite François Rage. Pour appuyer son propos, le président du SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun), qui table sur d’autres villes françaises qui ont sauté le pas, prédit une augmentation de la fréquentation des transports en commun de l’ordre de 15 à 20 %.
Cette expérimentation issue des rencontres citoyennes de la mobilité, s'inscrit dans la continuité des gratuités mises en place avec succès pour le bus de nuit BEN et pour les vélos en libre-service C-Vélo (abonnement et première demi-heure). En encourageant les citoyens à prendre les transports en commun au détriment de leur voiture, Clermont Auvergne Métropole entend renforcer le dynamisme du centre-ville de Clermont-Ferrand, faciliter le quotidien des familles les plus modestes et, tout comme la mise en place prochaine à Clermont-Ferrand de la limitation à 30 km/h, apaiser et améliorer la qualité de l'air en ville.
Pour mener à bien ce dispositif, Clermont Auvergne Métropole, la Ville de Clermont-Ferrand et le SMTC investiront chacun 700 000 euros par an. Ce coût partagé à parts égales n'aura de ce fait aucune incidence sur le prix des tickets et des abonnements du SMTC.
« L'ensemble des équipes de la T2C auront à coeur d'accompagner la mise en oeuvre de cette décision politique à travers une qualité de service qui permettra tout autant à de nouveaux usagers de découvrir la facilité d'utilisation des transports en commun, qu'à des usagers occasionnels de confirmer leurs pratiques à travers des déplacements axés sur de nouveaux usages », précise Blandine Galliot, présidente de la T2C.