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B et C, deux lignes de bus qui vont vous changer la vie !

14/12/2020

Des bus à énergie propre haute performance, des fréquences de 6 à 8 minutes aux heures de pointe, des distributeurs de titres sur les quais, du wifi dans les véhicules et bien d’autres systèmes intelligents... Voilà à quoi devraient ressembler, demain, les historiques lignes de bus B et C que le projet InspiRe va faire évoluer en lignes de bus à haut niveau de service (BHNS).

Elles traversent le cœur métropolitain de part en part. 27 km qui desservent un quart de la population, 40 % des emplois et un tiers des étudiants de la métropole. Inutile d’expliquer pourquoi les lignes de bus B et C sont des voies ultra-stratégiques. “À elles seules, ces lignes ont un taux de couverture extrêmement intéressant en termes de population sur le territoire”, relève Pascal Malassenet, directeur du projet InspiRe au SMTC-AC.

Aujourd’hui, elles touchent chacune 11 000 à 12 000 usagers. Une fréquentation qui devrait doubler dans les années à venir. C’est en tout cas le principal enjeu du projet InspiRe qui prévoit d’augmenter considérablement la performance de ces deux lignes, en les transformant en lignes de bus à haut niveau de service (BHNS). “Cela signifie être en capacité d’offrir un temps de parcours amélioré avec une meilleure régularité, de la ponctualité et des services associés, comme de l’information en temps réel, des systèmes de paiements modernes, des distributeurs de titres sur les quais, du wifi dans les véhicules...”, explique Pascal Malassenet.

"L'objectif, ce sont des véhicules qui roulent à 20km/heure"

 

À ce stade, les tracés des deux voies sont encore à l’étude. Mais on sait d’ores et déjà que la ligne B, qui relie Royat au stade Marcel-Michelin, pourrait être prolongée jusqu’à Aulnat Saint-Exupéry. La ligne C, quant à elle, devrait toujours se décliner de Durtol au lycée Descartes de Cournond’Auvergne. Son itinéraire, en revanche, pourrait être légèrement revu puisqu’il s’agit, aussi, grâce à ces profondes restructurations du réseau, de desservir toujours plus de lieux de travail, d’enseignement, de soin, ou de vie, tout simplement (voir notre carte).

En faisant évoluer ces lignes de bus B et C, la Métropole et le SMTC-AC souhaitent aussi atteindre des fréquences assez remarquables de 6 à 8 minutes aux heures de pointe. Une amplitude de 5 heures à 1 heure du matin. Et des vitesses équivalentes, voire supérieures, à celle du tramway. Une avancée rendue possible par “la priorité des bus aux carrefours et le passage de ces lignes en site propre à chaque fois que cela est possible”. C’est-à-dire le développement des chaussées exclusivement réservées aux bus.

“L’objectif, ce sont des véhicules qui roulent à 20 km/heure. Ça semble peu, mais c’est énorme en termes de transport en commun”, insiste le directeur du projet InspiRe. Des bus de 18 mètres de long – 40 au total sur ces lignes BHNS – que la collectivité imagine à énergie propre et qui devraient faire progressivement leur apparition sur le réseau dès la fin des travaux, début 2026. Avec InspiRe, “on entre vraiment dans une nouvelle ère !” 

0 % d’émission à l’horizon 2035
La restructuration du réseau s’accompagnera d’actions extrêmement fortes en faveur de la transition écologique et énergétique du territoire. En plus des bus à énergie propre sur les deux lignes BHNS, le projet InspiRe prévoit la création d’un tout nouveau dépôt pour le SMTC. “Un dépôt exemplaire”, assure Pascal Malassenet. À terme, c’est 190 bus qui devraient circuler sur toute la métropole, dont les 40 véhicules vertueux des lignes BHNS. Aujourd’hui le SMTC n’achète plus de véhicule diesel et renouvelle progressivement sa flotte pour atteindre, à l’horizon 2035, les 0 % d’émission sur le territoire.