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Cavités : Un plan de gestion en création

24/04/2025 Se déplacer, habiter...

La Métropole prévoit une série de mesures importantes pour la gestion des cavités souterraines, pour assurer la sécurité des citoyens et la préservation de l'espace public.

 

L’État n’envisageant pas de plan de prévention lié aux cavités souterraines, Clermont Auvergne Métropole entame la création d’un outil métropolitain dédié, en partenariat avec le BRGM, le CEREMA et l’Université Clermont Auvergne. Il sera mis en place fin 2026.

Les objectifs sont de définir et cartographier les cavités éventuelles, prescrire les modalités d’intervention sur le domaine public et conditions de constructibilité mais également de définir une stratégie d’information et des protocoles d’intervention. Toutes les communes de la métropole sont concernées, avec une présence significative de cavités sous le domaine public, ce qui nécessite une vigilance et des actions coordonnées à l'échelle métropolitaine.

 

D’où viennent les cavités ?

Elles sont de trois sortes :

• cavités liées à la présence humaine : caves liées à la viticulture ou à l’activité fromagère...
• cavités liées à l'extraction de matériaux (rue Lagarlaye à Clermont-Ferrand, sites d'extraction du bitume à Pont-du-Château ou de roche calcaire à Cournon d’Auvergne...)
• cavités naturelles se formant dans des roches tendres en présence d'eau comme à Chamalières ou Royat


Différents chantiers en cours

Si l’outil de gestion est en cours de création, le travail sur les cavités a débuté dès 2022 : 11 diagnostics ont été réalisés. Un est en cours rue Saint-Genès et deux autres sont prévus à Royat et Châteaugay. Ces diagnostics menés par Clermont Auvergne Métropole en lien avec le BRGM permettent de définir un plan d'intervention éventuelle ou de mise sous surveillance.

Six chantiers ont également été finalisés à Aubière, Cournon, Lempdes, Ceyrat, Romagnat et Beaumont dans le but de combler les cavités éboulées et rendre l'accessibilité à la circulation.

Un autre chantier est prévu en 2025 rue Paul Leblanc à Clermont-Ferrand, tout comme la mise 

sous surveillance de la place de l’Etoile à Clermont-Ferrand.

Une cartographie exhaustive des soupiraux a également été réalisée à l’échelle du territoire clermontois, identifiant 3904 structures, dont 1430 sur le domaine public. 14 % sont dans un état moyen et 9 % en mauvais état. 96 présentent des risques de sécurité pour les usagers dont 3 doivent faire l’objet de réparations urgentes. Une investigation à l'échelle des 20 autres communes du territoire métropolitain viendra compléter cet inventaire en 2025. Le coût estimé de réparation des 96 soupiraux et investigations complémentaires se situe entre 300k€ et 500k€. Par ailleurs, il est demandé de ne pas procéder à une obturation des soupiraux, poumons essentiels à la stabilité des caves.

Clermont Auvergne Métropole réaffirme son engagement à protéger ses habitants et à maintenir la sécurité de l'espace public. La collaboration avec des partenaires scientifiques et techniques, ainsi que la mise en œuvre de diagnostics et de travaux, témoignent de la détermination de la Métropole à gérer efficacement le risque lié aux cavités.