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04/06/2019 Sensibilisation
Jeunes militants, ils ont fait le choix d’agir pour la planète. Pas pour les belles idées, pas pour la gloire, mais face à “l’urgence” de la situation. Membres d’associations et mouvements engagés, ces écocitoyens croient foncièrement que les petites avancées locales auront une incidence sur nos vies futures.
L’écocitoyenneté commence ici, sur le zinc d’une petite association sans prétention qui est devenue, au fil des ans, un phare pour ses 700 adhérents. Dans le tiers-lieu de LieU’topie, les militants issus de diverses associations se croisent autant que les idées. C’est d’ailleurs tout l’enjeu d’un endroit expérimental comme celui-là. Épicerie, bar solidaire, programmation culturelle, atelier “Do it yourself”, germoir de projets… LieU’topie, c’est tout cela à la fois et plus encore.
Les valeurs aussi se mélangent au gré des débats qui se tiennent sous le toit de ce laboratoire unique sur la métropole. Démocratie participative, économie sociale et solidaire, bienveillance, éco-responsabilité, inclusivité… Des grands mots qui veulent tous dire que “l’environnement n’est pas quelque chose à part”, mais qu’il s’agit de “tout un écosystème”, selon Sarah Valroff, représentante de LieU’topie. C’est sans doute pour cela que toutes les personnes engagées sur des différents fronts de la lutte contre le réchauffement climatique convergent vers un même point. “Tissent une même toile”, dirait Gabriel Rafat, président de l’antenne locale Zéro Déchet qui milite, entre autres, pour produire autrement, optimiser et allonger l’usage des objets et préserver la matière.
Avec des actions concrètes, ces associations militantes de la transition énergétique et écologique “repensent nos modes de consommation”, “créent de nouveaux modèles économiques et sociaux” et encouragent les habitants de la métropole à faire le choix des alternatives. Sarah Valroff et Gabriel Rafat sont convaincus que les petites victoires du quotidien feront les grandes évolutions de demain. “Si on m’avait dit en 2016 que j’allais devenir président de Zéro déchet, je n’aurais pas voulu y croire ! Un jour, on a le déclic. Progressivement, on améliore nos comportements. Et ça ne coûte pas plus cher, c’est une idée reçue ! Car finalement, on ne fait plus de dépenses superflues.” Selon Gabriel Rafat, cette prise de conscience est à la portée de tous. “Au début, ça fait peur de se remettre en question, mais c’est aussi une opportunité d’apprendre”, relève Sarah Valroff. Apprendre à faire son compost, son pain, sa lessive, son maquillage, mieux trier, prendre le temps… “Des petits gestes qui comptent.” Vraiment.