Actualités et agendas

Des informations sur la qualité de l'air à portée de main avec Air to go

11/04/2018 Préserver, recycler...

Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l’observatoire de surveillance de la qualité de l’air dans la région, a développé l’application mobile gratuite Air to go. Elle permet aux utilisateurs de choisir les itinéraires où il fait bon respirer.

Désormais, les citoyens auvergnats sensibles à la qualité de l’air qu’ils respirent au quotidien ont la possibilité de surveiller leur exposition à la pollution avec l’application Air to go, disponible pour Iphone et Androïd.

Grâce à l’association de plusieurs données récoltées par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l’observatoire de la qualité de l’air agréé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, les utilisateurs de smartphone vérifient la qualité de l’air de l’endroit où ils se trouvent. L’outil permet aussi d’anticiper ses déplacements du lendemain et de connaître les itinéraires les plus sains à emprunter à pied ou à vélo.

« Nous parvenons à donner une information avec une précision à dix mètres sur les agglomérations de Clermont-Ferrand, Moulins, Aurillac, Vichy, Montluçon et Le Puy-en-Velay », détaille Nicolas Bonnet, président du comité territorial Auvergne d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes et conseiller communautaire à Clermont Auvergne Métropole.

Une baisse continue des polluants depuis dix ans

L’observatoire dresse des bilans annuels sur la qualité de l’air auvergnat et constate que les concentrations de polluants diminuent depuis dix ans. En 2017, cette tendance est confortée, les résultats ayant été particulièrement satisfaisants au regard des valeurs réglementaires.

« Pour autant, nous avons toujours deux polluants présents : le dioxyde d’azote et l’ozone. Ils n’ont pas baissé dans les mêmes proportions que les autres », annonce Didier Chapuis, le directeur territorial d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.

La métropole clermontoise est effectivement sensible au dioxyde d’azote, essentiellement sur des zones à proximité du trafic. 1 500 habitants seraient soumis à un dépassement du seuil réglementaire au dioxyde d’azote (NO₂) fixé à 40 µg/m³ en moyenne annuelle.

Quant à l’ozone, on le retrouve davantage dans la partie périurbaine d’altitude comme au sommet du puy de Dôme. Toutefois, les surfaces et les populations exposées sont modérées.

Le bilan détaillé du 4e trimestre 2017 sur la qualité de l’air dans le Puy-de-Dôme

 

Clermont Auvergne Métropole s'est dotée d'un plan Air-Energie-Climat, qui intègre des mesures consacrées à l'amélioration de la qualité de l'air.