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06/06/2019 Préserver, recycler...
233 lingettes sont utilisées chaque seconde en France. Bien souvent, elles sont jetées dans les toilettes, qui sont considérés comme des poubelles, occasionnant d’importants problèmes de réseaux.
Contrairement aux idées reçues et parfois aux indications sur les emballages, la quasi-totalité des lingettes, qu’elles soient utilisées pour le démaquillage, la poussière ou autre, ne sont pas biodégradables. En effet, leur matière filandreuse ne se désagrège pas de la même manière et aussi vite que le papier toilette, provoquant des dysfonctionnements importants des réseaux d’assainissement, aux conséquences plus ou moins graves :
L’accumulation de lingettes dans les réseaux d’assainissement conduit à la multiplication des interventions pour entretenir, réparer et remplacer le matériel détérioré (pompes de relèvement, dégrilleurs…). Ces prestations ont un coût et impactent le montant de la facture payée par les usagers. Sans compter qu’en cas d’obstruction de la partie privée des branchements, le coût de l’intervention (entre 150 et 250 €) sera assumé par l’usager lui-même.
L’utilisation de lingettes produit 20 fois plus de déchets qu’un nettoyage classique. Des alternatives sont à privilégier pour réduire notre consommation.
Les lingettes ne sont malheureusement pas les seuls déchets et substances qui finissent dans les toilettes, éviers et bouches d’égout, avec des conséquences parfois lourdes sur les installations, mais aussi le milieu naturel et les personnels intervenant sur les ouvrages associés :
Les toilettes ne sont pas une poubelle, préservons ensemble notre environnement.