Actualités et agendas
13/05/2020 Ma Métro
La métropole est jonchée de près de 350 carrefours à feux. Au quotidien, les usagers n’y prêtent pas toujours attention, mais il s’agit d’un véritable ballet orchestré par les agents du Pôle Signalisation lumineuse tricolore dirigé par Lionel Maillet. Leur priorité ? La sécurité et la fluidité du trafic.
Au Pôle Signalisation lumineuse tricolore, j’anime et j’organise le travail d’une équipe. Nous sommes six personnes. Habituellement, nous gérons à la fois les travaux, les accidents et les évolutions sur les carrefours à feux du territoire. Il y en a près de 350 sur la métropole. Pour certains, la gestion est déléguée à un syndicat. Notre priorité numéro un, c’est la sécurité électrique et la sécurité au niveau du fonctionnement des carrefours. Notre métier est composé de différentes choses en fait : les études ; les suivis de travaux ; la programmation des carrefours ; la centralisation avec le poste central de régulation des feux ; la maintenance préventive des carrefours ; la maintenance curative lorsqu’il y a des accidents, des pannes ou des dégradations ; la mise en place et la programmation des modules sonores aux passages piétons pour les personnes à mobilité réduite ; et toute la partie administrative.
Il est plus administratif on va dire... On en a profité pour remettre les compteurs à zéro. Au quotidien, nous avions une personne qui se rendait chaque jour au bureau pour répondre aux demandes des usagers qui remontent via la plateforme Proxim’cité et pour assurer la gestion quotidienne du poste central de régulation des feux. Sinon, nous étions tous à domicile. Nous travaillons avec des logiciels particuliers, mais grâce à la Direction des usages numériques, nous avons eu la chance de pouvoir bénéficier de tous ces outils depuis la maison. Je peux, par exemple, gérer le poste central depuis chez moi. Finalement, le confinement a pu être bien géré, et n’a pas énormément modifié nos procédures de travail.
Nous avons effectivement des dispositifs de comptages sur certains carrefours. Nous avons remarqué une baisse de fréquentation allant jusqu’à 80 %. Je dirais que le trafic a été divisé par cinq pendant le premier mois de confinement. Dès que certaines entreprises ont repris le travail, on a vu le trafic augmenter. Ces données récoltées pendant le confinement nous ont permis d’étudier, par exemple, l’aménagement de voies cyclables sur certains axes, et les conséquences que cela pourrait avoir sur la circulation.
Nous sommes un service public. Nous devions assurer la sécurité des usagers même s’il y avait moins de monde sur les routes. Nous sommes intervenus parfois et nous devions également être présents pour répondre aux usagers. Le système de feux tricolores doit être transparent pour les usagers.
On est toujours fier de ce que l’on fait, même si le terme est peut-être un peu fort. On a fait notre travail dans des conditions dégradées donc ce qui me rend fier, c’est qu’on ait maintenu, avec nos outils, le service public.