Actualités et agendas
14/12/2020
InspiRe, c’est aussi une refonte de l’ensemble du réseau de transports de la métropole, construite autour des futures lignes de bus à haut niveau de service, les lignes B et C, et de la ligne A, celle du tramway. C’est un projet qui accorde une place centrale aux modes de déplacements doux, notamment aux cyclistes et aux piétons, et aussi de grands espaces... À la végétation ! Explications.
Les grandes transformations ne se limiteront pas aux lignes B et C. Bien au contraire... InspiRe c’est un projet de territoire global qui va amener la collectivité et les usagers – à travers la concertation – à repenser complètement l’offre de mobilité existante pour une meilleure équité territoriale. C’est donc bien l’ensemble du réseau de bus qui va profiter de cette restructuration pour arriver à 1M de km supplémentaires parcourus (sans compter les lignes B et C) et desservir ainsi, davantage de lieux stratégiques.
“Par exemple, Lempdes et Pont-du-Château n’ont pas de ligne le dimanche. Mais ce sera le cas après”, illustre Pascal Malassenet, directeur du projet InspiRe au SMTC-AC. “Le service doit être accessible à tout le territoire, avec un objectif de performance qui serait de pouvoir relier le centre-ville de Clermont, en 30 minutes, depuis n’importe quel centre-bourg de la métropole.” Une offre plus performante, donc, avec des véhicules qui passent plus régulièrement, qui vont plus vite, et qui proposent de meilleures conditions aux usagers.
Mais InspiRe, c’est aussi le développement des mobilités douces. Avec une place importante, et même centrale, pour les cyclistes et les piétons. C’est en tout cas ces deux modes de déplacements qui ont été considérés dans l’élaboration des lignes de BHNS. “Nous avons raisonné en priorité d’insertions dans l’espace public. Avec en première position, les modes doux, les piétons et les cycles. En deux, le BHNS. En trois, le végétal. Et en quatrième position, tout ce qui touche à la circulation”, détaille le directeur du projet.
Il s’agit donc de développer largement le réseau des voies cyclables, en lien avec le schéma cyclable de la Métropole, et de créer des pistes, partout où cela sera possible autour des lignes BHNS. Soit une trentaine de kilomètres. En parallèle, plusieurs aménagements sont au programme pour repenser l’espace public et densifier la végétalisation. Le projet prévoit notamment l’implantation d’environ 1 500 arbres sur le tracé BHNS. “On voit très bien que nous sommes sur un projet qui ne concerne pas que la mobilité”, relève Pascal Malassenet.
“Il n’y aura pas que des travaux de voirie, nous allons aussi travailler sur des lieux de projets ou de vie”, réaménager de nombreux espaces le long des lignes. La place de l’Europe, la place Joseph- Gardet, l’axe Ernest Cristal-Schumann, ou l’axe Blatin- Ballainvilliers, sont, par exemple, des secteurs qui vont profondément changer de visage.