"Je ne peins pas pour séduire,

mais pour plaire… ou pas."

Petite autobiographie:

A partir de l'âge de 16 ans Jean Chauchard (sculpteur) m'a fait travailler l'anatomie; vers 19 ans Henri Guibal (peintre) a été mon professeur de peinture, j'ai suivi assidûment les cours des Beaux Art de Clermont-Ferrand en même temps que je faisais mes études médicales. J'ai continue a dessiner et à peindre tout en exerçant ma profession de dentiste jusqu'en 2013, j'ai fais de nombreux carnets de voyages.Le de ces de ma femme m'a amené a reprendre la peinture à plein temps.

Alors que je suis toujours en relation avec mes maîtres Jean et Henri, depuis trois ans, nous échangeons beaucoup avec Jean Reverdy (peintre) aussi bien sur les aspects philosophiques de notre peinture que sur les questions techniques (pigments et supports).

Ma démarche se trouve entre le Neo expressionisme et le Stuckism. Je ne cherche pas l'exactitude anatomique, mon approche est plus onirique. J'ai peins beaucoup de créatures marines, de paysages, d'animaux.

Maintenant c'est le corps qui m'importe ou plutôt c'est "l'histoire-le vécu" de mes modèles que retransmet leur corps tourmenté. C'est une démarche body positive.

En collaboration avec Ghyslaine Haté nous avons réalisé une série de vierges en majesté qui m'a emmené à réaliser des recherches approfondies en histoire de l'art et sur la religion catholique.

Je peins des lavis sur papier Canson au format A3 et pour mes toiles acryliques, mon support de prédilection a longtemps été l'envers des toiles cirée (celle que vous placez sur vos tables de cuisine) c'est une de mes marques de fabrique, comme mes couleurs que certain trouveront sursaturées. Question support, je ne suis pas pour autant fermé et j'utilise maintenant des toiles, du drap de lin, du carton ou des panneaux MDF.

J'ai créé une association d'artistes professionnels qui se nomme "Atelier d'Artistes des Portes du Sud" qui a maintenant 105 adhérents venant de tout le bassin de la Limagne.

Christophe Desrayaud