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02/10/2025 Urbanisme
Le PLU incarne l’engagement de la Métropole pour un aménagement durable et équilibré de ses 21 communes. Il développe une stratégie collective respectueuse des spécificités locales du territoire pour harmoniser les projets urbains, en s’appuyant sur des grands principes.
La Métropole agit pour que chacun puisse choisir son lieu de vie quels que soient ses moyens. Son Programme Local de l’Habitat (PLH) prévoit 2 000 nouveaux logements par an, dont 30 % en location sociale et 20 % en accession abordable, pour permettre aux ménages modestes de devenir propriétaires. Son PLU prend ensuite le relais. Comment ? En définissant des secteurs de mixité sociale pour mieux répartir logements sociaux et abordables. Il fixe des pourcentages de logement social en location ou en accession à la propriété pour chaque programme en fonction des secteurs.
Entre 2013 et 2023, l’urbanisation a grignoté 427 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers sur le territoire. Le PLU inverse cette tendance et prévoit près de 500* hectares de zones naturelles et agricoles de plus. Il identifie 1 620* arbres remarquables à protéger : c’est 42 %* de plus qu’avant. Et dans les villes et les bourgs, plus de 500* hectares d’espaces verts, de boisements ou de jardins cultivés vont être préservés. L’objectif de ces décisions : protéger les paysages, la capacité de l’agriculture à nourrir les habitants et éviter l’étalement urbain.
Pour adapter les villes au changement climatique, retrouver de la fraîcheur, favoriser le bien-être des habitants et préserver la biodiversité, il faut y conserver des sols naturels et de la végétation. On appelle ça “la pleine terre” : elle laisse s’infiltrer la pluie et permet aux grands arbres de s’épanouir. Le PLU fixe des taux obligatoires de pleine terre et d’arbres à planter en fonction des projets, des secteurs, des îlots de chaleur. Et pour amplifier l’effet de la végétation, il encourage les façades et toitures végétalisées ou les revêtements perméables.
Comment construire sans empiéter sur les sols naturels ? En construisant d’abord là où c’est déjà bâti, mais aussi là où se concentrent les services qui créent la vie de quartier. Le PLU de la Métropole identifie les sites et secteurs où favoriser cette densification intelligente : des friches industrielles à rénover pour reconstruire la ville sur la ville, les quartiers proches des transports en commun et des gares, et ceux où la vie culturelle attire les habitants. De cette manière, il divise par deux le rythme d’artificialisation des sols.
À quoi tient la qualité de vie dans les centres-villes et centres-bourgs ? À la verdure, aux espaces d’échanges et de culture, à la proximité des services du quotidien, mais aussi à l’esprit des lieux. On parle ici des bâtiments classés, mais aussi du patrimoine ordinaire ou encore de l’harmonie entre bâti ancien et récent. Tout cela est au cœur du PLU qui compte, en plus des monuments historiques, 1 450* bâtiments remarquables, fontaines et lavoirs à préserver. Il fixe des règles pour intégrer les projets dans leur environnement, revitaliser les espaces historiques et dynamiser les centres.
Rendre la métropole résiliente, c’est faire en sorte de construire des bâtiments moins gourmands en énergie et moins émetteurs de CO2. C’est aussi encourager les mobilités douces et repenser la place laissée aux voitures. Le PLU de la Métropole encadre les normes de stationnement, prévoit des pistes cyclables et des chemins piétons, et impose de planter un arbre pour quatre nouvelles places de stationnement. Il fixe des règles pour gérer les eaux de pluie dans les projets et rend obligatoire la production d’électricité renouvelable pour les bâtiments de plus de 150 m² à venir.