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07/21/2022 Schéma cyclable
La pratique du vélo n'est pas aussi simple qu'on le pense. Comment s'équiper, circuler en toute sécurité, se stationner... Voici des éléments de réponse pour profiter au mieux de ce mode de déplacement symbole de la transition écologique.
Tout comme les automobilistes, les cyclistes sont soumis au code de la route pour pouvoir circuler en toute sécurité. En plus des panneaux de signalisation habituels destinés à tous les usagers de la route, d’autres leurs sont dédiés : les principaux à connaître sont à retrouver pages 16 et 17 du code de la rue, en cliquant ici.
Depuis sa prise de compétences en matière d’aménagement cyclable en 2017, Clermont Auvergne Métropole s’est engagée à encourager l’utilisation des modes de déplacements doux, tout en favorisant la cohabitation des différents modes de transport (bus, voitures, deux-roues, piétons…).
Au travers de son schéma cyclable, la Métropole prévoit d’investir 31 millions d’euros d’ici 2028 pour poursuivre le développement du réseau. Prochainement, dans le courant de l’automne, plusieurs voies vont être créées sur le territoire métropolitain :
- Lempdes/Pont-du-Château (3,3 km)
- Chemin de la Motte, à Cournon-d’Auvergne (500 m)
- Route de Cournon, à Pérignat-lès-Sarliève (600 m)
- Avenue de la République à Pérignat-lès-Sarliève (600 m)
- Clermont-Ferrand/Cournon d’Auvergne
- Et un aménagement transitoire entre la place du 1er-Mai et rue du Torpilleur-Sirocco, en passant par la rue Sous-les-Vignes à Clermont-Ferrand.
Clermont Auvergne Métropole n’en propose pas pour le moment, mais plusieurs communes du territoire métropolitain le font, sous certaines conditions. C’est le cas notamment de Cébazat, qui a mis en place trois aides financières : une de 150 € pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE), une de 100 € pour l’installation d’une aide électrique sur un vélo et une de 50 € pour l’achat d’un vélo pliant. De son côté, la Ville de Cournon-d’Auvergne propose une aide pour l’achat d’un VAE comprise entre 100 et 200 € calculée en fonction du quotient familial. Aubière, quant à elle, encourage la pratique du vélo en participant financièrement à hauteur de 150 € pour l’achat d’un VAE et Romagnat, le fait également à hauteur de 100 €. Venant en complément de ces aides, l’État propose aussi un « bonus vélo à assistance électrique » accessible sous certaines conditions.
Tout comme il ne nous viendrait sûrement pas à l’idée d’arrêter notre véhicule en plein milieu de la route, il est interdit de se stationner sur une voie cyclable. Même pour deux minutes. En plus d’être dangereux pour les cyclistes qui se retrouvent dans l’obligation de sortir de leur voie pour contourner l’obstacle, ce comportement est verbalisable d’une amende de 135 €. Cette infraction est en effet considérée comme un « stationnement très gênant », au même titre qu’un stationnement sur un passage piéton ou une voie de bus.
Clermont Auvergne Métropole a mis en place plusieurs parcs à vélos au sein des parkings souterrains qu’elle gère. À Clermont-Ferrand par exemple, les parkings Saint-Pierre, Blaise Pascal et Vercingétorix disposent chacun de 15 à 20 places à l’intérieur d’un espace clos et sécurisé. L’accès à ces stationnements nécessite un abonnement (12€ au trimestre, 22€ au semestre et 40€ l’année) et s’effectue à l’aide de badge magnétique. Sur le parvis de la gare de Clermont-Ferrand, une C.Vélo Box est également à disposition de tous les cyclistes. Accessible sur abonnement (5€ pour un mois, 22€ pour 6 mois), elle permet de stationner dans un espace couvert et sécurisé 150 vélos.
Autrement, il est possible de garer son vélo dans la rue, sur des arceaux en U renversé, dont les emplacements sont à retrouver en cliquant ici. Le code de la route interdit en effet de l’attacher sur tout type de mobilier urbain. Cependant, une demande peut être formulée auprès de la municipalité pour envisager un aménagement d'arceaux si un manque d’emplacement est constaté dans une commune.
Pour sécuriser la pratique du vélo, plusieurs équipements sont obligatoires pour circuler sur le territoire métropolitain. Pour être visibles de jour comme de nuit, les cyclistes doivent obligatoirement posséder un feu avant jaune ou blanc et un feu arrière rouge. Des catadioptres (dispositifs rétroréfléchissants) de couleur rouge à l’arrière, blanche à l’avant et orange sur les côtés et sur les pédales doivent également être présents sur le vélo. Tout comme un avertisseur sonore et des freins avant et arrière. Hors agglomération, les cyclistes ont également l’obligation de porter un gilet rétroréfléchissant certifié.
À savoir également que bien que le port du casque soit conseillé pour tous, il demeure obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans.
Tout dépend des cas. Sauf indication, les cyclistes ont le droit de rouler à contre-sens exclusivement dans les « zones de rencontre » où la vitesse des véhicules est limitée à 20 km/h, ainsi que dans les zones limitées à 30 km/h et les aires piétonnes (à condition de rouler à l’allure du pas). Dans les rues où la circulation motorisée se fait en sens unique, les vélos peuvent également circuler en double-sens si un panonceau « sauf vélo » est installé sous le panneau sens interdit.
Le vélo n’étant pas un véhicule à moteur, aucun permis spécifique n’est nécessaire pour l’emprunter. Toutefois, se déplacer à vélo nécessite de connaître le code de la route et de le respecter, pour sa sécurité et celle des autres usagers. Délivré au collège, l’ASSR (Attestations Scolaires de Sécurité Routière) de niveau 1 et 2 est une bonne base pour apprendre les bons comportements à adopter lorsqu’on se déplace à pied ou à vélo. Mais pour ceux qui ne l’ont pas passé ou qui ont besoin de se rafraîchir la mémoire, la Métropole a édité un code de la rue qui rappelle les différentes règles à respecter en tant que piéton, cycliste ou automobiliste. Cliquez ici pour le consulter.
Les automobilistes ne sont pas les seuls à être passibles d’une amende s’ils ne respectent pas le code de la route… Les cyclistes le sont aussi ! Parmi les infractions les plus courantes, le fait de rouler à vélo sur le trottoir peut par exemple être sanctionné d’une amende de 135€ (minoré à 90€ en cas de paiement dans les 15 jours et majoré à 375€ en cas de retard). Griller un feu rouge en l’absence d’une signalisation l’autorisant à passer vaudra au cycliste la même amende qu’un automobiliste : 135€. Le montant sera le même si vous êtes vus en train de téléphoner à vélo, de porter des écouteurs ou si vous transportez un enfant de moins de 12 ans sans casque.
Et peu le savent, mais la loi sur la circulation routière interdit aux cyclistes de circuler si leur taux d’alcoolémie dépasse les 0,2 g par litre de sang. L’amende encourue peut atteindre 750€ si le taux est compris entre 0,5 et 0,8 g par litre de sang, et est considérée comme un délit au-delà de 0,8 g.
Piste, bande… On pourrait croire que ces deux mots ne sont pas si éloignés dans leur signification, et pourtant en ce qui concerne le vélo, ils désignent deux aménagements bien différents ! Les pistes cyclables sont physiquement séparées de la voie de circulation générale par une bordure infranchissable. Elles comportent toujours des panneaux de signalisation et/ou des marques sur la chaussée semblables à celles qu’on trouve sur les routes. Les bandes cyclables, quant à elles, sont des voies aménagées en bordure de la chaussée, délimitée de la voie de circulation générale par un simple marquage au sol. Celui-ci peut être franchi par un véhicule qui souhaite se garer uniquement si un emplacement de stationnement est prévu.
Par ailleurs, un pictogramme représentant un vélo peint sur la chaussée rappelle aux automobilistes et aux cyclistes qu’ils partagent la même chaussée et qu’ils doivent donc de ce fait être vigilants.
Tout dépend des parcs ! Pour savoir si vous êtes autorisés ou non à pénétrer, confortez-vous aux indications présentes à l’entrée de ces lieux publics. Et n’oubliez pas que dans tous les cas à l’intérieur, les cyclistes sont tenus de circuler à la vitesse du pas pour ne pas gêner les piétons.