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Entouré de Jean-François Assy (violoncelle) et Julien Perraudeau (piano), le 7 le plus élégant et le plus rock’n’roll de l’histoire du football monte sur scène pour dévoiler un autre visage de sa carrière d’artiste, sur les terrains ou devant les caméras.
« Au-delà de la ligne de touche, il n’y a rien » affirmait Jacques Derrida, philosophe qui s’était rêvé footballeur dans sa jeunesse. Cette assertion, Éric Cantona n’a jamais cessé de la contester. Surtout depuis le 11 mai 1997 où, au terme de son dernier match, il échangea son maillot de Manchester United avec un adversaire avant de regagner les vestiaires et clore ainsi une carrière à nulle autre pareille, plus proche de celle d’une rock star que d’un avant-centre lambda.
Depuis, celui qui fut baptisé tour à tour « l’enfant terrible », le « wild boy », le « brat » (sale gosse), mais aussi le « King », tant pour ses exploits que pour ses frasques, occupe le hors-champ footballistique comme aucun grand nom du sport avant lui. Acteur de théâtre et de cinéma, pour Étienne Chatiliez et Ken Loach notamment, il a fait de la peinture, de la poésie, de la photographie, comme autant de prolongements d’une œuvre globale, l’extension d’une nécessité absolue de s’exprimer qui le dévore depuis l’enfance, et dont le stade n’aura finalement été que la scène inaugurale.
Il ne manquait que la musique à cette quête impérieuse. Une lacune qu’il a comblée à l’automne dernier avec un premier EP. Après une première série de concerts en Europe début 2024, un album live accompagnera la tournée française à l’automne prochain.
« Je chante pour vivre des moments d’extase »
La question est sur toutes les lèvres : à quoi peut-on s’attendre ? A l’image de sa carrière en 7, l’imperfection, l’adrénaline, l’imprévisible nourrissent le nouvel art de Canto : « J’ai toujours pensé que chanter sur une scène devant un public devait être la chose la plus intense à vivre, qui pourrait procurer une adrénaline proche de celle créée par le sport. Il y aura des imperfections dans ce que je vais proposer. Mais j’aime ces accidents qui font naître de grands moments. (…) Moi, ce sont les albums live que je préfère, car certains artistes savent transcender leurs morceaux sur scène. On sent une énergie particulière, le partage avec les gens. Je chante pour ça, pour vivre ces moments d’extase. »
Vendredi 15 novembre 2024 à 20h.
Plein tarif : de 27 à 38 €.
Rue Serge-Gainsbourg
63000
Clermont-Ferrand
04 73 144 800
www.lacoope.org
billetterie.lacoope.org/agenda/918-eric-cantona