Comment trouver un emploi durable quand on est une femme seule sans solution de garde pour ses enfants, un jeune sans diplôme, un senior en reclassement, que l’on ne parle pas français ou que l’on n’a pas le permis de conduire ? Pour accompagner ses habitants et ses habitantes dans ce parcours semé d’obstacles, la Métropole adapte ses réponses, innove avec ses partenaires et travaille en réseau pour ramener les plus précaires vers l’emploi, mais aussi… vers la santé, la culture, le numérique, la mobilité, le logement. Car la question de l’emploi est rarement seule en cause pour ceux qui en sont le plus éloignés.

Selon les derniers chiffres de l’Insee, le taux de pauvreté dépasse les 15 % dans la métropole. C’est beaucoup et dans ce paysage, certaines catégories de population sont particulièrement vulnérables : les habitantes et habitants des quartiers en politique de la ville, les familles monoparentales ou encore les jeunes. Ces derniers, sont notamment touchés de plein fouet par les crises lorsqu’ils sont peu ou pas diplômés, ce qui concerne plus d’un jeune sur quatre entre 16 et 19 ans sur notre territoire.

La Métropole agit de manière ciblée et individualisée. Chaque année, grâce à son Plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE) et à son travail avec les Missions locales, les associations, l’État ou encore France Travail, elle accompagne près de 7 000 personnes, dont 5 400 jeunes de 16 à 25 ans. À travers les clauses sociales de ses marchés publics, son soutien aux entreprises d’insertion, ses chantiers-écoles ou encore le renforcement de son action vers la jeunesse – à laquelle elle a consacré près de 2,3 millions d’euros en 2024 – la Métropole s’engage pour mieux soutenir les plus vulnérables. •