Sur le territoire, il y en a deux : la “Milo” Clermont Métropole et Volcans, et la “Milo” du secteur de Cournon. Au coeur de leur action : l’adaptation. “Nous expérimentons sans cesse de nouvelles formules, expose Guy-Joël Reboisson, directeur de la Milo Clermont Métropole et Volcans. Depuis le Covid, nous recevons des jeunes plus éloignés de l’emploi, très précarisés avec des problématiques plus lourdes et aussi, de plus en plus de mineurs.” Alors, la Milo se met au diapason : elle a recruté une assistante sociale, une psychologue et créé une cellule spécialisée en direction des 16-18 ans.

Du côté des actions, l’éventail est large : des ateliers (CV, stages, découverte métiers, budget, sommeil, estime de soi et même TikTok pour créer les contenus de la Milo !), des permanences, mais aussi des parcours complets, comme le Contrat d’engagement jeunes, assorti d’une allocation, “car avant 25 ans, il n’y a pas de revenu minimum”. Et pour ceux qui passent entre les mailles ? “Nous développons avec la Métropole une action pour aller vers « les invisibles », qui ne sont suivis nulle part. En partenariat avec la Milo de Cournon et Unis-Cités, un minibus va sillonner le territoire avec un conseiller et 10 jeunes en services civiques. Concerts, fêtes, marchés, places… Il ira partout où l’on peut croiser des jeunes.” •